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DU CHATELE
T DE PARIS.
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bastienne Lambert, sa femme, ses serviteurs domestiques, d'une maison à Paris, rue -Mal-ieparolle», vulgairement appelée -la maison du Grand Lyon-, attenante, d'une part, à messire François Olivier, chancelier de France, d'autre part, à une maison qui a pour ensei­gne l'Ymage Saint-Jean, appartenant aux Cro­quets , et des maisons Jardins, terres, vignes et saussaies qu'il possédera au joui' de son décès au village et terroir de Neuilly-sur-Marne, aa Ia charge toutesfois que si lesdictz me Benoist Roux et Sébastienne Lambert, sa femme, ou l'un d'eux, se retirent ou départent autre­ment que par mort du service dudict sr Barjot, donnateur, avant son decez, pour quelque cause que ce soit, la présente donnation sera et demeurera nulle et de nul effect et valleur». — 5 septembre 155g (fol. 3a5 v°).
5378. — Jean Barjot, seigneur de Marche­froy et de Moussy-le-Perreux : déclaration des meubles et effets appartenant à Benoît Roux et à Sébastienne Lambert, sa femme, ses, ser­viteurs domestiques, déposés dans la chambre haute au-dessus de l'étude, en la maison ha­bitée par Jean Barjot à Paris, rue des Dé­chargeurs, notamment : -les robbes', cottes, pelissons et manteaulx à usaige de femme, appartenant à ladicte Sébastianne Lambert et estans au dedans de l'ung des coffres à ba-hutz...; item, les habillemens dudict Roux à son usaige, tant chausses, manteaux, juppes, sayes, robbes, cappes, pourpoinctz, bonnetz, tant de drap'estamet, sarge de Flo­rence , damas que velours de diverses couleurs, estans dedans le quatriesme et dernier des­dictz coffres... ; item, ungne tasse, ung bassin, ung demy seinct garny de plusieurs chesnes, ung gobellet, ung verre avec son couvercle, deux sallières, une douzaine de cuilliers, une couppe dorée avec son couvercle, ung grand pot, une escuelle à oreille, le tout d'argent, deux braceletz d'or, quatre dyamans enchâssez en quatre anneaulx d'or, deux rubis, une tur­quoise avec plusieurs autres bagues enchâs-
sées en or, appartenans à ladicte Lambert, deux chesnes d'or, l'une garnye d'une pomme d'or, et l'autre à pendre au col, dix huict boutons d'or, une croix d'argent dorée, pate-nostres d'estrain, patenostres d'argent, pa teuos-tres de corail, garnyes de marques d'or, une chesne d'argent, une ceinture de nacques de péries, garnyes d'argent, trois paires d'heures à. fermouers d'argent, une petite ymage de Dieu et une de la Vierge Marien. — 27 août 155g (fol. 327).
5379. — Claude Rouvillier, sergent à verge au Châtelet de Paris, et Nicole Marchant, fille de feu Simon Marchant, procureur au Châ­telet de Paris, contrat de mariage. Par cc con­trat Pasquier Cautelle, sergent à verge au Châ­telet de Paris, et Raphaël Vaulxhardy, maltre tourneur de bois à Paris, beaux-frères de la future, s'engagent à donner aux futurs époux, avant leurs -espousailles-, a3o livres tour­nois en deniers comptants, représentant l'a­voir de Nicole Marchant. — 31 janvier 1557 (fol. 3 2 8).
5380. — Perrette Aubert, femme de Marin Ségur, procureur au Parlement à Paris : do­nation à Jeanne Ségur, sa fille, a ad ce qu'elle soit myeulx pourveue en mariage», de la mai­son/qu'elle habite à Paris, rue -Sainct-André-des Arcs», attenante à l'hôtel de Lyon, d'un arpent de -vignes noires» à Pantin, aulieu dit rr les Pissotières», sur le chemin de l'église de Pantin à la Villette-Saint-Denis, d'une rente de 16 sols parisis sur une maison et jardin à Aubervilliers, d'un petit jardin clos de murs, rr auquel y avoit naguères une carrière », à Saint-Germain-des-Prés, sur la rue du Petit-Cassot et du Gyndre, attenant d'un côté à la rue it Casset», jardin qui avait appartenu à feu Léon Aubert, docteur en théologie, frère de Perrette, et de ses droits sur un demi-arpent de -vignes blanches», au terroir de Courcelles en Gâtinais, ainsi que sur une rente de grain. — 21 octobre 155g (fol. 329).